Paul Fraysse - Pro beauty catcher

Interview

Arriver à être vraiment soi-même n’est pas un parcours sans obstacles. Le quotidien nous impose souvent de digresser, essayer des choses, nous planter, nous relever et essayer d’autres choses. Ce qui compte dans tout ça, de rester connecter à sa nature profonde, en écoutant ce qu’elle a à nous dire. L’histoire de Paul Fraysse nous a rappelé ce parcours du combattant auquel la vie nous confronte sans arrêt. Caméra au poing depuis l’âge de 14 ans, ce vidéaste & photographe a surfé sur les hauts et les bas d’une carrière qui ne lui a offert qu’une certitude : on ne va nulle part sans détermination. La vie ne nous sert pas tout sur un plateau, mais quand elle nous sert du talent, pourquoi ne pas l’utiliser pour construire sa propre version d’un lifestyle en pleine conscience. Comme Paul l’a fait. Voyons d’ailleurs comment il a réussi ce tour de passe-passe.

Paul, raconte-nous comment es-tu devenu vidéaste et photographe.

C’est surtout mon père qui m’a inspiré. Il avait toujours une caméra à la main. J’ai vite pris l’habitude de tout filmer, sur mon téléphone ou sur n’importe quel objectif à ma disposition. Très naturellement, j’ai fait des études d'audiovisuel, de marketing, etc. mais j’étais souvent engagé comme technicien de régie ce qui, soyons francs, n’était pas ce que j’avais en tête. Je suis alors retourné à Biarritz pour étudier le management du sport mais ça ne m’a pas non plus mené où je voulais arriver. Alors j’ai réalisé que je devais retourner aux racines, à ma passion : filmer et faire de la photo. C’est ce que je fais maintenant et rien ne me rend plus heureux.

Pourquoi avoir choisi Biarritz ?

Je suis de Pau à la base. Je suis venu à Biarritz pour étudier et j’ai découvert un nouveau monde : la plage, la nature, le surf. Je me suis aussi fait plein d’amis. Alors, je suis resté. C’est ici que je me sens chez moi.

Quels sont tes endroits préférés en ville ?

Restaurants & bars : Le Classique, autour des Halles de Biarritz
Hôtel : Le Palmito, j’ai découvert cet endroit sur une photo de ma petite-amie. C’est super joli.
Boutique : Les Enfants Terribles. La personne qui tient la boutique achète des vêtements en gros et peint dessus. J’aime aussi Deus Ex Machina, qui dispose d’un espace boutique, d’un café et d’un open space.
Endroit secret : La plage d’Ilbarritz à Bidart, une petite plage super cool avec le château d’Ilbarritz qui surplombe la plage.

Quelle est ta version préférée de GIMBER ?

J’adore un bon Perfect Serve le soir.

Tu as dû faire preuve de beaucoup de détermination pour arriver où tu es aujourd’hui. Qu’est-ce qui te donne le kick pour aller de l’avant ?

Les voyages ! J’ai eu la chance de pouvoir voyager avec mes amis dans de nombreux endroits, surtout propices au surf. Et le travail. Mon travail est ma passion et du coup, ma passion est mon travail ! Je travaille pour épargner et me faire plaisir, c’est ce qui me motive.

Quel conseil donnerais-tu pour mener une vie saine, en pleine conscience ?

Ne faites pas ce que je fais (rires). Je suis tombée sur l’expression “Eat the frog”. Ça fait référence au fait qu’un repas devrait toujours commencer par une grenouille pour que le reste du repas soit meilleur, par contraste. Commencer par le difficile pour que tout le reste semble facile. Et boire beaucoup d’eau !

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